Le principe premier du projet est de décentraliser l’acquisition de données géospatiales vers les territoires côtiers et de rendre les Comités ZIP et les acteurs locaux (municipalités, ONG environnementales, citoyens) autonomes dans l’acquisition de données géospatiales sur leurs territoires et de découvrir, en second lieu, la pertinence et la valeur des dimensions sociales dans les mécanismes de prise de décision. Le système d’acquisition de données géospatiales à haute résolution spatiale déployé dans les Comités ZIP sera capable de mesurer l’état et l’évolution des milieux côtiers, mais permettra également de mieux répondre aux enjeux d’adaptation que vivent les communautés. Il vise enfin l’acquisition de connaissances fondamentales stratégiques sur les littoraux du Québec maritime à partir de volontés et de priorités identifiées par les citoyens, et ce, dans une perspective d’aménagement et de structuration durable des espaces côtiers.
L’utilisation d’outils peu coûteux et la création de protocoles simples permet d’acquérir des données géospatiales précises et justes.
Les mesures de contrôle de la qualité et de l’estimation des sources d’erreur permettent d’effectuer des suivis écogéomorphologiques précis de la dynamique des environnements côtiers.
Le développement d’approches adaptées à la géodiversité des environnements côtiers québécois permet d’élaborer des protocoles d’acquisition pour tous les systèmes côtiers.
L’amélioration de la capacité technologique des Comités ZIP leur permet de gagner en efficacité sur la récolte d’information et de mettre en valeur un savoir-faire communautaire local.
La consultation et la concertation autour des enjeux côtiers permettent de définir les priorités de cartographie des environnements côtiers.
Le partage et la diffusion des données précises, justes et actualisées permet de « Mettre le Québec maritime sur la carte! »
Après avoir réalisé des travaux de restauration côtière dont la plantation de zostères dans un herbier marin discontinu et de spartine alterniflore dans le marais maritime ainsi qu’une recharge sédimentaire de la plage et la plantation d’élymes des sables et deuj rosiers communs, le Comité ZIPSE doit effectuer le suivi de ce site
Précurseurs de l’utilisation de la photogrammétrie aéroportée par cerf-volant, la ZIPSE a pris en charge dès 2018 un Système d’imagerie mobile de basse altitude (SIMBA) afin de cartographier leurs sites de restauration. La cartographie par photogrammétrie, combinée à l’acquisition de données topographiques précises par dGNSS, leur permet de générer des images aériennes orthorectifiées (sans déformations causées par l’élévation des objets) ainsi que des modèles numériques de surface à une résolution centimétrique. L’usage des produits cartographiques ainsi créés peut aller de la planification des sites de plantation, de la quantification des volumes de sédiments à ajouter dans les recharges ainsi que pour le suivi des taux de survie des végétaux plantés.
Les marais maritimes assurent une multitude de services écologiques d’importance dont l’alimentation des réseaux trophiques régionaux, le soutien des stocks d’espèces fauniques commerciales, en plus de contribuer à la santé et l’intégrité écologique du système laurentien. Les phénomènes d’érosion et de submersion côtière mettent à risque les marais et menacent l’équilibre écologique.
Dans cette optique, le Comité ZIPRNE entreprend un projet de caractérisation de trois marais intertidaux d’importance en Haute et Moyenne-Côte-Nord. Le but du projet est de dresser un bilan de l’état actuel des marais. Toutefois, les connaissances sur ces milieux côtiers encore peu étudiés au Québec sont déficientes et ne permettent pas d’établir un portrait juste de leur état. Ainsi, le Comité ZIPRNE désire s’entourer d’acteurs clés afin de réaliser une étude complète et inclusive des marais maritimes.
Lors de l’atelier de co-construction tenu en décembre 2020, les Comités ZIP et l’équipe de recherche ont identifié la thématique du suivi des plantes exotiques envahissantes (PEE) comme une priorité pour l’ensemble des territoires. En effet, chaque Comité ZIP reçoit des lignes directrices du programme Plan d’action Saint-Laurent (PASL) pour effectuer le suivi de parcelles reconnues de PEE.
Lors de l’atelier de co-construction tenu en décembre 2020, les Comités ZIP et l’équipe de recherche ont identifié la thématique du suivi des plantes exotiques envahissantes (PEE) comme une priorité pour l’ensemble des territoires. En effet, chaque Comité ZIP reçoit des lignes directrices du programme Plan d’action Saint-Laurent (PASL) pour effectuer le suivi de parcelles reconnues de PEE.